C’est une date oubliée et méconnue des Tchadiens. Mais le 21 août 1979 a une place importante dans l’histoire politique du Tchad.

C’était un 21 août 1979 que les différentes tendances politico-militaires du Tchad se proposent de signer les accords de Lagos, comme la conférence de Kano II, dans le but d’établir un nouveau cessez-le-feu, de libérer les prisonniers politiques, de démilitariser la ville de N’Djamena et d’intégrer les forces des diverses tendances politico-militaires dans la gestion du pays.

L’un des points des accords signés par les protagonistes stipule que « les signataires reconnaissent que la présence des troupes françaises constitue un obstacle à la réconciliation nationale et chargent le Gouvernement de l’union nationale de transition (G.U.N.T), une fois formé, de procéder au départ des militaires français ».