Se réclamant de l’opposition, la Convention pour la démocratie et le fédéralisme (CDF), le Front populaire pour la fédération (FPF), le Parti fédéral pour la justice et le développement (PFJD), le Parti des intellectuels socialistes tchadiens pour l’évolution (PISTE) ont fait des recommandations aux autorités pour ”renforcer la vie démocratique”. C’est lors d’un point de presse organisé ce 28 mai à la Maison des médias à N’Djaména.

Ces quatre partis exigent l’ouverture des débats sur les ‘’incongruités’’ du code électoral pour “faciliter l’inclusion dans la gestion des affaires publiques et permettre une gouvernance apaisée au cours de ce quinquennat.”

L’accent est particulièrement mis sur la recomposition de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) pour une parité pouvoir/opposition ; l’utilisation du kit d’identification et du bulletin unique lors des prochains scrutins ; la révision du fichier électoral.

A ce propos, nous exigeons que les anciennes dispositions du code électoral y afférentes soient purement et simplement ramenées dans le nouveau code électoral“, déclare Noubatessem Jonathan, le porte-parole de ces partis, exigeant aussi l’abrogation des ordonnances ”liberticides qui limitent les capacités d’action des partis de l’opposition’’.

Ces partis demandent aux conseillers du président de la République de “s’abstenir de tout agissement subversif de nature à créer la fragmentation de la société tchadienne’’.