N’Djamena est dans une crise de pénurie du gaz butane depuis le début du mois d’octobre 2018. Le gaz se fait très rare dans les points de vente. Les clients sont obligés de faire la queue pour avoir une bouteille de gaz. Cette situation a entrainé une spéculation dans les quartiers de N’Djamena laissant le consommateur impuissant.

Le gouvernement tchadien a diminué le prix du gaz de 6 kilos majoritairement utilisé dans les ménages à 2 000 FCFA. Mais ce prix n’est plus respecté par les commerçants qui ont augmenté le prix jusqu’à 3 000 FCFA. Cette hausse a causé le mécontentement du côté des consommateurs qui ne savent sur quel pied danser.

L’on constate dans certains points de vente que le gaz se vend par connaissance ou encore par affinité. En plus de cela, dans certains quartiers de la ville de N’Djamena, le gaz se trafique comme les produits illicites. Outre le fait que les bouteilles remplies sont déposées dans les points de vente tard dans la nuit, les commerçants cachent les bouteilles à l’intérieur des boutiques. Il y a de fois où l’on se livre l’information par téléphone dès livraison de la marchandise. Un comportement décrié par les consommateurs.

Du côté de la raffinerie de N’Djamena, aucune explication officielle n’a été apportée aux consommateurs. Selon une source près de la raffinerie, c’est une maintenance qui a entrainé cette situation.

Une autre source proche des techniciens de la raffinerie informe que le problème est ailleurs car les Chinois n’ont pas montré à la partie tchadienne comment il faut manipuler la machine pour avoir du gaz. Cette source de dire qu’avec le carburant, les Tchadiens ont pu régler la situation en servant les citernes manuellement mais pour le gaz la partie tchadienne trouve dangereuse les manipulations hasardeuses.