Le paludisme constitue la principale cause de morbidité et de mortalité au Tchad. Cette maladie est le premier objet de consultation constituant 27% des problèmes de santé en 2012. Cependant, son taux de mortalité est considérablement revu en baisse en 2015.

17 % de décès qui surviennent dans les hôpitaux au Tchad sont dus au paludisme. Ceci montre donc à bien d’égards combien cette maladie est un problème majeur de santé publique. En 2014, 1 139 223 cas de paludisme ont été signalés occasionnant 1 509 décès contre 2614 décès pour 991 843 cas en 2013 et 1 220 décès sur les 528 531 recensés en 2011. Une étude comparative de ces données de surveillance épidémiologique permet donc de se rendre à l’évidence que le nombre de cas de paludisme notifiés entre 2011 et 2014 est en constante augmentation. Il en est de même de la mortalité entre 2011 et 2013. En outre, il y a une nette inversion de la tendance avec une baisse d’environ 58 % du nombre de décès en 2014.

Le gouvernement, par le biais du ministère de la Santé s’attelle depuis ces dernières années à réduire de manière considérable les risques liés à cette maladie. Pour ainsi diminuer au maximum les taux de prévalence au paludisme liés. Pour ce faire, le Programme National de Lutte contre le Paludisme entend « réduire de 50 % d’ici fin 2018, la morbidité et la mortalité dues au paludisme, particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes ».
Trois axes stratégiques sont retenus par le PNLP en vue d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé dans la lutte contre la maladie notamment :

  • Prévention du paludisme
  • Prise en charge correcte des cas de paludisme
  • Renforcement/amélioration des interventions d’appui à la gestion du programme.

Crédit photo : OMS