Bien connu pour avoir rodé sa boss dans les grandes sphères de l’Etat, beaucoup de Tchadiens retiennent de bons souvenirs de cet homme de la cinquantaine. Ancien étudiant de la prestigieuse université de Brazzaville, Moussa Faki, contrairement aux autres nombreux membres de la«race aryenne » , fait preuve de bon sens. Du cabinet civil en passant part les différents ministères et la primature qu’il a géré, l’homme a laissé des résultats reluisants. Le favoritisme, le népotisme, le pillage et les coups bas ne sont pas son affaire. Comme à la primature, depuis qu’il est à la tête du ministère des Affaires étrangères, les compétents ont retrouvé le sourire. Les hommes valeureux de ce ministère placés dans les placards, sont revenus aux affaires. Les clivages politiques ne sont pas non plus l’affaire de Moussa Faki. Cette marque particulière lui vaut un grand respect. Les témoignages recueillis dans tous les sens, laissent croire que ce fils de grand marabout a toute la carrure d’un homme d’Etat. Sa posture dans l’équipe de Nadingar le rend si différent des prédateurs et des nullards cooptés ça et là. La marque la plus indélébile qu’il a laissé cette année, est sa gestion de la crise libyenne. N’eût été sa clairvoyance et son tact, le Tchad allait se retrouver dans un gouffre. Entouré de hauts technocrates lors de sa mission à la conférence des Nations Unis aux Etats Unis, sa mission a été un grand succès. Ceux qui pensaient à l’extérieur que le Tchad n’a que des cadres approximatifs, ont baigné dans l’étonnement. Un bon grain dans l’ivraie, ce n’est pas facile de germer. Toutefois, Abba Garde encourage Moussa Faki Mahamat à continuer dans ce sens.

Abba Garde #025 disponible en pdf sur boutique.tchadinfos.com