SOCIETE- Le samedi 11 juillet, à la Maison de la Femme, trois associations ont tenu un atelier de formation portant sur l’égalité et le féminisme. Elles incitent les autorités à agir pour la promotion des femmes.

Comprendre, agir et changer, telle est la vision du féminisme qu’ont l’association Focus international, la Coopérative des femmes vendeuses de poisson du marché central et l’Association des femmes pour le développement économique et social. Féminisme et égalité ont été au centre des échanges lors de cet atelier organisé par ces associations féminines.

Toutes vêtues de bleu et vert, les femmes membres de ces trois organisations féminines, ont débattu sur des problématiques liées à la promotion de la Femme. Notamment, le féminisme, l’égalité homme-femme et les droits des femmes. Toutes, oeuvrent pour le respect et l’applicabilité des textes ratifiés qui sont restés jusque-là, sans suite.

L’atelier a permis à ces femmes d’étudier de bout en bout le rapport couvrant la période 2014 -2019 établi par le gouvernement sur la question de la femme. Sur ce document, il a été soulevé que le gouvernement tendance à ratifier les traités mais ne donne pas suite. “ Ces documents sont très bien écrits avec des mots qui ont leur place. Mais la réalité est triste et amère. Par exemple, il a été mentionné que les femmes ne subissent plus de violences. C’est faux ! Nous vivons encore des actes de violence et des harcèlements”, a expliqué brièvement la nommée maman Eve.

Les femmes des organisations féminines lors de l’atelier


En marge de ces échanges importants, les femmes ont été entretenues sur la compréhension du féminisme. Ce mouvement mondiale dont la définition et la perception dans le monde pose problème, a été brossé par les oratrices. “Généralement, les gens prennent mal le mot féminisme. Ils se disent que les féministes sont celles qui incitent les femmes à quitter leur foyer“, a regretté Hapsita Ousmane Doudji.

Ces trois associations ont décidé ensemble de lutter pour changer les réalités dévalorisant la femme. Aussi, elles prévoient de proposer un rapport pour leur participation au projet de Beijing 25+. Car selon elles, elles sont le changement qu’elles attendent.