Depuis ce matin du lundi 8 octobre, la capitale tchadienne est sous haute surveillance policière. Plusieurs véhicules de la police sont stationnés à Sabangali non loin du lycée Félix Eboué. Les forces anti émeute sillonnent les quartiers sans aucune explication.

 Aucune explication n’a été apportée par les autorités en charge de la sécurité laissant la population dans le doute. Les forces anti émeute du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP) sont visibles dès 6h dans les quartiers tels que Ardepdjoumal, Pari-Congo, Moursal et Dembé. Si les explications ne sont pas données par les autorités, des informations qui nous sont parvenues font état d’une crainte de manifestation des élèves du secteur public.

A l’accoutumée, lorsqu’il y a grève des enseignants du secteur public, les élèves du public s’en prennent aux établissements privés qui n’observent pas la grève en perturbant les cours et de fois perturbent aussi la circulation sur la voie publique. Des véhicules administratifs sont souvent prises pour cible lors de telle manifestation.

Est-ce que ces mouvements de la police dans la ville de N’Djamena sont-ils pour dissuader les initiateurs d’un tel regroupement?