N’DJAMENA, 16 octobre (Xinhua) — Le secrétaire général du ministère tchadien de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Affaires foncières et des Domaines, Abba Zène Badaoui Djidda, a présenté mercredi un logiciel de gestion informatisée et sécurisée de requêtes d’acquisition foncières, dénommé Girafe 2.

“C’est un service innovant, adapté aux besoins spécifiques et à la législation tchadienne. On n’aura plus de dossier physique qui va passer de main en main et de bâtiment en bâtiment. Le logiciel Girafe 2 est très utile parce qu’il va permettre l’accès à l’information en temps réel, et surtout il n’y aura qu’une seule source d’information”, a précisé Edouard Gilbert, directeur des projets de l’entreprise française Oberthur qui a développé le logiciel.

La mise en oeuvre de ce nouveau logiciel entre le cadre de la mise en oeuvre de la sécurité des documents fonciers, cadastraux et domaniaux.

Il offre plusieurs fonctions: constitution d’une base de données informatisées, suivi et traitement des dossiers, circulation de l’information jusqu’à l’obtention du titre foncier, etc. Pour cela, toutes les directions et services techniques seront reliés à travers le déploiement de 80 ordinateurs interconnectés.

Pour le secrétaire général du ministère tchadien de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Affaires foncières et des Domaines, c’est donc un pas de plus dans le processus de modernisation des services domaniaux et cadastraux.

“Désormais, nous pourrons traiter les différents documents dans des conditions techniques et sécuritaires très appropriés, de manière à mettre les propriétaires fonciers dans de bonnes conditions et à éviter les faux documents qui circulent et qui font que les problèmes fonciers constituent aujourd’hui 80 à 90% des problèmes qui pendent en justice”, a-t-il indiqué.

Depuis près d’une année, le Tchad a entrepris une ambitieuse réforme de ses Domaines et Cadastre: rénovation des bâtiments, installation des différentes infrastructures, numérisation des documents cadastraux, et instauration d’un Guichet unique pour les affaires foncières. Autant d’efforts déjà déployés, mais il reste encore beaucoup de choses à réaliser afin de moderniser un domaine très sensible.