Plusieurs groupes d’élèves de façon spontanée ont envahi certaines rues de la capitale, les points chauds sont le lycée de la liberté, lycée de la paix, Lycée Felix Eboué et HEC. Des voitures sont caillassés et plusieurs panneaux publicitaires détruits. Aux dires des manifestants, c’est pour témoigner leur soutien aux enseignants du public, d’autres avancent leur mécontentement du fait que les enseignants du public soient en grève, donc pour eux ceux du privé ne devraient pas étudier aussi. La police a réussi à disperser ces foules disparates à coup de gaz lacrymogène, des patrouilles de Police, Gendarmes et GNNT circulent dans la ville.
Des contacts sur place à Sarh nous font savoir que la ville vit depuis ce matin au rythme de bruit de casseroles lancé par des femmes, c’est pour crier leur ras-le-bol en ce qui concerne la pénurie de carburant. Fonctionnaires, enseignants, élèves et étudiants leur ont emboîté le pas. Il se trouve que le litre d’essence avoisine les 3 000, la journée d’aujourd’hui est dites journée sans engins. Toute personne vue à moto est caillassé par les manifestants. Les principales artères de la ville sont barricadés.