A travers une assemblée générale tenue ce samedi, des jeunes avocats du Tchad ont élu un nouveau bureau composé de sept membres pour la défense de leurs intérêts.

Ce week-end, à 11 heures, la porte de la grande salle de réunion de l’hôtel la tchadienne est fermée. A l’intérieur, les jeunes hommes et femmes habillés en costume brillent par leur présence. « Ce sont les jeunes avocats », renseigne un client dudit hôtel à un autre qui se trouve à quelques mètres de lui.

Au menu de la rencontre de ces jeunes avocats, l’assemblée générale élective du bureau de leur Union, dénommée de l’Union des jeunes avocats du Tchad (Ujat). Lançant les travaux, le président sortant de cette Union, Me Loukouldé Francis a rappelé la genèse de l’Union tout en précisant les objectifs de sa création.

Selon lui, l’Ujat est créée pour la défense des intérêts moraux et matériels des jeunes avocats, l’étude des problèmes liés à la formation et à une saine évolution des membres dans l’exercice de la profession d’avocat, l’initiation des jeunes avocats à la défense des droits de l’homme et la création des conditions favorisant l’entraide entre les jeunes avocats.

Après cinq heures d’intenses travaux en apartheid, un nouveau bureau a vu le jour. Ce nouveau de l’Ujat est présidé par Me Mbailassem Franklin qui a totalisé un score de 99 voix et le poste de vice-président est désormais occupé par Me Aguidé Messie qui le suit avec 49 voix.

Non seulement cette assemblée générale a permis aux jeunes avocats du Tchad de faire le bilan des activités du bureau sortant mais aussi d’échanger en famille et à cœur ouvert sur la vie de leur Union et de procéder à un inventaire des défis à relever. A savoir, c’est un 20 novembre 1993 que l’Union des jeunes avocats du Tchad est née.