Les quatre représentants des étudiants arrêtés le 27 septembre dernier ont été libérés le 28 septembre dernier. Suite à leur libération, le bureau national de l’Union National des Etudiants Tchadiens lors d’un point de presse a informé que le président national des étudiants a subi des tortures inhumaines pendant cette arrestation.

Le chargé des activités culturelles et de la communication Haroun Mamoud Idriss estime que la marche du 28 septembre a été une réussite à travers les villes de N’Djamena et Bongor, sauf à Moundou où la police a quadrillé l’université dès 5h.

Demandant la libération immédiate des étudiants arrêtés et leurs motos saisies, le chargé des activités culturelles et de la communication déplore l’irruption faite par la police dans les locaux de la faculté d’Ardep-Djoumal.

Un appel a été lancé par l’UNET pour convier les étudiants à une assemblée générale le 30 septembre prochain et dit mettre en garde les autorités pour des dissuasions quelconques ou pour tout empêchement de regroupement.

Pour l’UNET, le gouvernement sera tenu responsable de tout ce qui adviendra dans les jours à venir, si les revendications ne sont pas prises en compte. Par ailleurs, le bureau demande aux parents d’élèves de garder leurs progénitures à la maison pour éviter de débordement durant la période de revendication.