Comme chaque 3 mai, le monde des médias célèbre la journée mondiale de la liberté de presse. Pour cette année, le Tchad honore la mémoire du maréchal Idriss Deby Itno.
Lors de son allocution pour cette journée dédiée à la liberté de presse, le président de l’Union des journalistes tchadiens (UJT) a souligné que les manifestations de la 28ème édition de la journée mondiale de la presse placée sous le thème ‘’l’information comme bien public’’ ne peuvent se tenir compte tenu de l’observation du deuil national de 14 jours pour honorer la mémoire du Maréchal du Tchad. «C’est ici, l’occasion, pour moi, au nom de tous les journalistes et toutes les organisations professionnelles des médias de présenter mes sincères condoléances au peuple tchadien et à sa famille nucléaire », exprime Abbas Mahamoud Tahir.
La JMLP est à sa 28ème édition cette année. Au Tchad, elle correspond aux 30 années de démocratisation qui a servi de creuset au pluralisme et à la libre expression qui font partie intégrante des libertés fondamentales et des valeurs des droits humains.
Pour son président, l’UJT s’est résolue à opter pour thème la “Promotion de l’information comme bien public“ afin de ramener la Journée mondiale de la liberté de la presse, dans sa portée internationale, à ses racines, mais aussi dans sa portée nationale et à la genèse du contexte normatif de la liberté de presse dans notre pays.
Abbas Mahamoud Tahir rappelle aussi : « Pour nous, un environnement médiatique libre, indépendant et pluraliste est celui dans lequel les journalistes ont la possibilité d’exercer leur métier en toute sécurité et de manière indépendante sans crainte d’être menacé ou interpellé.” A cet effet, le autorités en place doivent tout mettre en œuvre pour proscrire les intimidations, les harcèlement dont font souvent l’objet des journalistes tchadiens, conseille le président de l’UJT. Un journaliste ne doit pas faire l’objet de pression, ni de manipulation. Il doit au contraire être protégé contre les menaces pouvant mettre en danger sa sécurité, dit-il avant de lancer un appel aux journalistes de jouer un rôle de premier plan en cette période de crise que traverse le pays pour promouvoir la paix et le vivre ensemble entre les fils du Tchad.
Rappelons que dans le classement de reporters sans frontières, le Tchad est 123e sur 180 pays dans le monde en matière de liberté.