L’opposition tchadienne s’est réuni du 4 au 7 juillet 2017 et  a proposé un plaidoyer pour un dialogue inclusif au Tchad. Elle se dit convaincue que le forum proposé par le gouvernement ne servira qu’à valider ses propres options et qu’il ne réglera absolument aucun problème du pays.

L’opposition démocratique soutient que seul un DIALOGUE INCLUSIF serait a même de sortir le pays de l’impasse actuelle et propose la feuille de route suivante : De mettre sur pied un comité d’organisation et de suivi majorité /opposition qui aura pour missions de préparer et organiser des assises nationales dans un délai  d’un mois après sa mise en place, avec le soutien d’une équipe technique; approcher les organisations politiques, politico militaires et diaspora pour obtenir les conditions de leur adhésion aux conclusions des assises ; inviter les acteurs politiques et sociaux et les partenaires internationaux aux assises, diriger les assises dont la durée n’excédera pas quinze jours ; superviser l’organisation des élections législatives et communales qui auront impérativement lieu avant la fin de l’année 2018, selon des modalités arrêtées par les assises.

Elle indique aussi que le dialogue inclusif permettra d’adapter les lois relatives au nouveau contexte politique pour des consultations claires et exemplaires ; d’acter les assises dont les conclusions s’imposeront au gouvernement sous supervision internationale ; d’exiger du gouvernement et de l’assemblée nationale en place a collaborer loyalement avec l’organe de suivi et a mettre a sa disposition tous les moyens dont il aura besoin pour son fonctionnement.

Selon le chef de fil de l’opposition, Saleh kebzabo au cours d’une conférence de presse tenue hier, l’organisation d’un dialogue inclusif est une nécessité et un impératif qui s’imposent aux tchadiens qui aiment leur pays. Il n’y a pas d’autre issue que celle la insiste Saleh kebzabo.

Les responsables de l’opposition politique s’inscrivent dans cette logique et prennent à témoin l’opinion nationale et internationale qu’ils ne lésineront pas sur les moyens légaux dont ils disposent pour amener le gouvernement à y souscrire.