L’Organisation internationale du travail (OIT) forme, depuis mardi dans la capitale, des membres des centrales syndicales du Tchad sur le management et l’action syndicale.

Cette session devra permettre aux participants d’influencer les politiques nationales en matière économique et sociale par l’unité d’actions syndicales, l’analyse, la prévision et la proposition constructive. Elle “répond aux besoins des membres des centrales syndicales”, s’est réjoui Gounoung Vaïma, secrétaire général de l’Union des syndicats du Tchad (UST, la principale centrale du pays).

“La présente formation devrait amener le mouvement syndical tchadien à pouvoir être en mesure d’anticiper les problématiques qui touchent à la vie des travailleurs, d’identifier en amont les nouveaux défis auxquels le pays risque d’être confronté et les porter à la connaissance des décideurs politiques avec des principes et des pistes de solution”, a indiqué Ndjéguedem Mbaïbardoum, secrétaire général adjoint du ministère tchadien de la Fonction publique, de l’Emploi, chargé du Dialogue social.

Cette formation intervient alors que les syndicats du Tchad viennent de suspendre une longue grève de quatre mois pour réclamer le paiement des arriérés de salaires et le versement des primes et indemnités suspendu par le gouvernement dans le cadre de la politique d’austérité. Le président de la République vient également de signer une nouvelle loi qui restreint drastiquement l’exercice du droit de grève dans les services publics.