L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) organise  un atelier de formation des personnels et des membres de la Commission nationale d’accueil, de réinsertion des réfugiés et des rapatriés(CNARR). Une formation axée sur les migrations et la lutte contre la traite des personnes au Tchad.

Ouvertes  ce mercredi 2 décembre 2020, ces assises de deux jours ont pour objectif de renforcer les capacités d’une vingtaine de personnes constituées des personnels de la CNARR, de la Commission nationale des droits de l’homme, des ministères de la femme et de la protection de la petite enfance, des Affaires étrangères et des Tchadiens de l’étranger; de la défense, de l’administration du territoire, du secrétariat général du gouvernement, et bien d’autres acteurs impliqués dans les questions des migrations.

Elles vont permettre aux participants d’améliorer leurs connaissances sur les notions de base sur la migration, de discuter et d’analyser les dynamiques migratoires en Afrique et au Tchad. Elles va leur permettre aussi d’améliorer leur compréhension de la traite des personnes et mécanismes de protection et d’assistance aux migrants en situation de vulnérabilité et d’identifier les acteurs pertinents ainsi que les sujets de plaidoyer.

Dans son allocution d’ouverture, le représentant de la cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations au Tchad , Jean Claude Bashirahishize , estime que ce projet a pour objectif d’assister au retour volontaire et à la réintégration des migrants vulnérables, de sensibiliser les migrants en transit sur la migration sure et les risques liés à la migration irrégulière.

Koussa Kinga Saka Nymot, représentante du ministre de l’administration du territoire et des collectivités autonomes a relevé pour sa part que la traite des personnes est un mal qui ronge les sociétés entières dans tous les pays du monde. Elle rappelle que le Tchad, dans sa lutte contre cette pratique, a déjà adopté une loi portant lutte contre la traite des personnes (Loi 12 du 20 juin 2018).