Les jeunes de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès (UDP), ont organisé une conférence débat ce samedi, 26 mars, sur le thème : Inclusion politique et enjeux de gouvernance dans un État fragile. C’est le Centre Al-mouna qui a servi de cadre à cet échange.
Le thème qui a alimenté cette conférence est choisi par rapport à la situation politique que traverse le Tchad actuellement, où le mot inclusion est sur toutes les lèvres et dans tous les débats.
L’inclusion politique, pense l’homme politique indépendant, Youssouf Korom, (l’un des conférenciers) “devrait être une pratique politique, voire une culture politique, d’où l’importance de l’inclusion pour remédier essentiellement aux inégalités et aux causes profondes des inégalités qui ralentissent le développement d’une nation comme la nôtre“.
Max Kemkoye, président de l’Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès qui était également dans le panel, dégage quant à lui, deux déterminants du concept “inclusion politique”. Pour lui, l’inclusion politique commence d’abord à partir de l’élaboration de la loi (la loi fondamentale et autres lois), puis le respect des lois et enfin, il y a le sens de l’Etat qu’il considère comme l’un des déterminants fondamentaux de l’inclusion politique, sans oublier le leadership et la loyauté.
L’assistance qui était constituée des chefs de partis politiques, des analystes et citoyens lambda n’a pas résisté à saisir l’occasion pour commenter la place qu’occupe le mot inclusion dans la sphère politique tchadienne mais pas seulement…
Durant deux heures du temps, cette conférence débat a permis aux uns et autres de comprendre et de critiquer le fonctionnement de la politique au Tchad qui est selon les conférenciers “un État fragile” mais aussi ailleurs.