Au cours de sa tournée dans la zone méridionale du pays, le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Gayang Souaré, a visité l’abattoir moderne de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental. Les travaux sont exécutés à plus de 83%, l’abattoir sera livré au plus tard d’ici la fin de l’année.

Moundou, la capitale économique du Tchad, ville frontalière avec le Cameroun disposera très bientôt d’un abattoir moderne correspondant aux normes internationales pour permettre au Tchad d’exporter sa viande à l’étranger. Car, l’exportation du bétail sur pied, selon les spécialistes du domaine, n’est pas bénéfique pour l’économie nationale. Ainsi pour mettre en valeur tous les produits dérivés de l’élevage l’initiative de la construction de cet abattoir a été prise par les plus hautes autorités du pays.

Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Gayang Souaré, est allé s’imprégner de l’état d’avancement du chantier de l’abattoir. A l’issue de la visite, sa délégation a constaté que les travaux avancent à grand pas. Les techniciens de l’entreprise en charge de construction rassurent le chef du département de l’Elevage que, l’abattoir dont les travaux sont réalisés à plus de 83%, sera livré d’ici la fin de 2019.

« Nous sommes satisfaits du niveau d’avancement, étant donné que les travaux s’exécutent suivant le respect des normes et dans la règle de l’art.  Nous sommes rassurés du respect du délai contractuel pour la fin de l’année 2019 » se réjouit le ministre de l’Elevage et des Productions animales.

En effet, l’abattoir moderne de Moundou, dont le chantier a été lancé en 2015, a une capacité de production de 20 000 tonnes de viande par an, soit 200 bœufs et 400 petits ruminants par jour. Le stockage de réfrigération peut contenir jusqu’à 19 jours de production. Il est composé d’une unité de traitement des sous-produits (sang, os, cornes etc.) d’une unité de pré traitement des cuirs et peaux, d’une station d’épuration des eaux usées et un ranch de quarantaine et d’embouche de 40 000 hectares. C’est une société argentine, spécialisé dans la construction des abattoirs qui est en charge d’exécution des travaux. Le financement assuré par la BDEAC est totalement décaissé.