Lors d’un point de presse organisé le mardi 02 août, les responsables des médias privés expriment leur ras-le-bol. Ils dénoncent le fait de ne pas être situés à la veille du dialogue sur leur représentation au dialogue national inclusif.

Selon ces responsables, l’avenir des médias privés est sombre ; parce que pour eux dans un pays démocratique, les médias privés ne devraient pas être traités de la sorte. Pour eux, les médias sont traités au niveau d’esclave qui n’a que des devoirs.

Nous informons, éduquons et dénonçons tous les abus en aidant le gouvernement, les acteurs politiques, socioculturels, mais en retour nous sommes remerciés en monnaie de singe par le dos de la cuillère. Comment comprendre qu’à quelques jours du dialogue national inclusif aucune clarification n’a été faite en ce qui concerne notre participation. Qui doit parler au nom des médias privés ? Qu’est ce qui sera dit pour la défense de nos droits ? Nous ne sommes au courant de rien“, soulignent-ils.

De même, ils dénoncent le fait de ne pas être associés dans les activités des sociétés privées et étatiques pour en bénéficier des fonds pour l’évolution économique des médias privés. L’accès aux sources d’information est devenu impossible, réaffirment-ils. Jamais, on n’associe les medias privés aux déplacements, aux activités du PCMT et des membres du gouvernement, rajoutent t-ils.

Au vu de ces griefs, ils exigent ce qui suit :

-A la HAMA, de retirer systématiquement la fiche liberticide de renseignements adressée aux responsables des médias privés et de payer sans condition toutes les arriérés de l’aide à la presse;

– Au PNUD, de procéder au paiement de la troisième tranche du fonds alloué aux médias pour le DNI pour certains et 3 tranches pour d’autres sciemment écartés;

– Au cas contraire, les medias privés décideront de ne pas participer, ni couvrir le dialogue national inclusif et utiliseront les moyens légaux afin de se faire entendre.

Dépassé ce délai les responsables des médias privés tiendront pour responsable le président du conseil militaire de transition (PCMT, premier ministre de transition (PMT), le président du Conseil national de transition (CNT) de tout ce qui adviendra.