A treize jours de la rentrée scolaire, les chefs d’établissements privés fermés par le ministère de l’Education nationale multiplient des rencontres pour trouver une solution à cette situation.

Rien ne va bien pour les chefs d’établissements fermés et mis en demeure. Ils ont tenu une rencontre ce mardi, 17 septembre 2019, au lycée Félix Eboué de N’Djaména pour voir au clair leur situation et prendre des décisions qui s’imposent. Cette rencontre est l’initiative de l’Association des fondateurs des établissements privés et laïcs du Tchad, créée en 2018.

Pour Oumar Kemdé, secrétaire général de ladite association, les résultats de l’enquête de la Direction des enseignements privés conduisant à la fermeture de certaines écoles privées renferment beaucoup d’insuffisances, car dit-il, « les résultats de cette enquête ont fait fermer les établissements qui ne devraient pas être fermés et laissent fonctionner ceux qui devraient être fermés ».  De plus, « il est dit que les établissements dont les dossiers sont en cours de régulation ne doivent pas être fermés mais la réalité est toute autre chose », regrette-t-il.

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Selon les propres mots du secrétaire général, « face à cette situation, un comité de réflexion est mis sur pied pour chercher des solutions idoines ». Dans l’urgence, « une correspondance a été adressée au directeur de l’enseignement privé, en date du 10 septembre 2019, pour trouver une solution rapide à ce problème », nous rapporte Oumar Kemdé.

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Pour les chefs d’établissements présents à cette réunion, « cette mesure du ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique est brusque et ses conséquences seront fâcheuses si le ministère ne revoit pas sa décision ». Mais en entendant, le comité de réflexion aura une réunion au courant de cette semaine avec les responsables de l’éducation nationale pour mettre la lumière sur les zones d’ombre.