Le Syndicat des Professionnels de l’Administration Pénitentiaire du Tchad (SYPAP-T) et le Syndicat National des Professionnels de l’Administration Pénitentiaire (SYNAPAP) ont tenu ce mardi 16 août 2022 un point de presse conjoint pour exprimer leur ras-le-bol par rapport à leurs conditions.
Les professionnels de l’administration pénitentiaire recrutés par voie de concours suite aux états généraux de la justice continuent à revendiquer leurs droits.
Depuis la formation et le déploiement sur le terrain il y a de cela six ans, le corps a de la peine à se mettre en place. « Il a fallu une longue lutte sans relâche pour obtenir le cadre normatif par l’adoption et la promulgation de la loi 036 et la loi 19 portant statut et régime pénitentiaire ainsi que les décrets y subséquents », regrette le SG du SYPAP-T.
Ces professionnels pénitentiaires sont toujours sous un régime forfaitaire donc sans salaire – « mais juste des forfaits qui nous sont attribués compte tenu du mode de recrutement », poursuit le SG.
Les arrêtés de reversement conçus par le ministère de tutelle et soumis au contrôle financier pour les visas sont bloqués au ministère des Finances pour des raisons qu’ils ignorent.
Mais, les deux syndicats tiennent à remercier le chef de la transition qui a signé en mai dernier deux décrets portant échelonnement indiciaire et celui fixant les indemnités mensuelles des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire.
les professionnels de l’administration pénitentiaire donne un délai de 6 jours aux autorités en charge de leur dossier qui tient lieu de préavis de grève.