À l’issue d’une assemblée générale tenue ce vendredi, les magistrats tchadiens décident d’un arrêt de travail de deux semaines. Les hommes en toges entrent en grève sèche à partir de ce 28 octobre jusqu’au 11 novembre prochain.

L’annonce est faite à travers un communiqué qui mentionne que les démarches menées par le bureau du Syndicat des Magistrats du Tchad (SMT) auprès du gouvernement au sujet de l’abattement des indemnités ont été vaines.

Par conséquent, le SMT estime qu’il faut un arrêt de travail. Tous les magistrats sur l’ensemble du territoire doivent observer ce mouvement, appelle le SMT.

La justice tchadienne est déjà paralysée par une grève sèche déclenchée depuis presque trois semaines par les greffiers dont le syndicat est affilié à l’Union des Syndicats du Tchad (UST).

Les magistrats, eux, contestent aussi depuis quelques jours l’abattement de leurs indemnités fait conformément aux mesures de coupe budgétaire prises par le gouvernement.

Les ont estimé que, cet abattement est fait «en méconnaissance des dispositions constitutionnelles à la fois législatives et réglementaires».

Pour ne pas rompre le dialogue, les magistrats rassurent qu’une permanence est assurée au siège de leur syndicat pour des éventuelles discussions de reprise de travail.