Réuni en assemblée générale extraordinaire le 15 juillet, le syndicat des magistrats du Tchad a énuméré plusieurs points qui contribuent au dysfonctionnement du système judiciaire tchadien.

L’objectif de cette assemblée générale du 15 juillet est d’examiner le dysfonctionnement de la justice tchadienne. Cela se caractérise, selon le communiqué final, par les libérations illégales des détenues et les détentions arbitraires. Aussi le refus délibéré d’admettre un membre du conseil supérieur de la magistrature de prendre part aux sessions dudit conseil va dans le même sens, indique le document.

Les magistrats ont exigé la réintégration immédiate de tous les détenus illégalement libérés et la mise en liberté de ceux qui ont été libéré aux termes des décisions de la justice.

Le conseiller Belkoulayo Ben Coumareaux, membre du conseil supérieur de la magistrature, est réclamé par l’assemblée afin que ce dernier soit convié à toutes les sessions dudit conseil à compter de ce jour.

Par ailleurs, l’assemblée generale appelle au respect strict des textes régissant le conseil supérieur de la magistrature et les statuts des syndicats. Le syndicat se réserve le droit d’entreprendre d’autres actions si les points évoqués ne sont pas pris au sérieux.