Ce 29 mai 2018 est entamé le deuxième jour de la grève illimitée déclenchée par la plateforme syndicale revendicative. Dans les hôpitaux de la capitale, le service minimum mis en place par le Syndicat des affaires sociales et de la santé du Tchad (SYNTASS) est observé.

Dans les grands hôpitaux, à l’exemple de l’Hôpital mère et enfant, les bousculades sont les mêmes. Les hommes en blouse se mélangent aux patients dans un brouhaha habituel. Dans cette structure hospitalière dédiée à la mère et à l’enfant, les consultations se poursuivent. Difficile de savoir si la grève est observée. Mais, un médecin stagiaire nous informe que, le personnel a décidé de travailler pendant une semaine en attendant un dénouement sinon il y aura une cessation d’activité totale sans service minimum.

Du côté de l’Hôpital général de référence nationale, les couloirs sont vides, pas de consultation, le service de la radiologie est fermé etc. Ici les choses tournent au ralenti depuis hier, lundi 28 mai 2018. Par contre les malades hospitalisés sont pris en charge jusqu’à la levée du service minimum.

Le désarroi se lit dans les yeux des personnes malades, surtout ceux qui viennent pour les consultations. Ils sont aussitôt renvoyés car, il y a la grève, disent les infirmiers et médecins.En espérant un dénouement de la situation dans les prochains jours, la grève de la plateforme syndicale revendicative empêche les malades d’avoir un espoir de guérir.