EDUCATION – Par un point de presse qu’ils ont animé dans la matinée du 12 octobre, les étudiants de la faculté de médecine de l’université Emi Koussi ont interpellé le chef de l’Etat à se pencher sur leur sort.

Réunis ce 12 octobre, les étudiants de la faculté de médecine de l’université Emi Koussi ont exprimé leur désarroi quant à la situation qui s’est imposée à eux depuis déjà quatre mois. Pour le délégué de ces étudiants, Zakaria Alama, la suspension de leur faculté par les autorités en charge de l’enseignement supérieur n’a que trop duré et les plonge dans une amertume absolue. “Nous sommes lassés de continuer à rester à la maison“, s’est-il agacé lors du point de presse.

Faut-il le souligner, la faculté de médecine de SFAX, délocalisée au sein de l’université Emi Koussi de N’Djamena a été suspendue conformément aux recommandations de la commission tripartite de contrôle des établissements privés de l’enseignement supérieur pour absence d’autorisation de fonctionnement et manque de structures adéquates pour les travaux pratiques. Depuis lors, les demarches entreprises par l’administration de cette institution n’ont point abouti. Et les pots cassés, ce sont les étudiants qui les payent. La rentrée académique 2019-2020 est déjà lancée. Mais aucun signe tendant à la résolution de cette situation n’est visible. Comme dernière option, les étudiants de cette faculté suspendue invitent le président de la République à s’investir pour faciliter la levée de la mesure afin de leur permettre de reprendre le chemin des classes.

Par ailleurs, les étudiants demandent à l’administration de l’université de respecter leur préavis de grève dans le cas où les choses demeurent sombres.