Le chef de fil du programme de renforcement des industries culturelles et créatives d’Afrique centrale (PRICCAC), Nguinambaye Ndoua Manassé, a animé ce samedi 28 mai, à la Bibliothèque nationale, un point de presse relatif au lancement de la formation des entrepreneurs et promoteurs culturels.
Le Programme de Renforcement des industries culturelles et créatives d’Afrique centrale ( PRICCAC ), fait participer les acteurs du domaine, dans une démarche proactive de coaching et d’accompagnement spécifique, à une série d’ateliers de formation via des webinaires , workshops , café – réseaux, afin de renforcer leurs capacités dans les industries culturelles et créatives durables basées sur la réappropriation de la culture et créativité africaine et à la mise en place d’un réseau professionnel. Les domaines concernés sont : radio et télévision, musique, cinéma, arts de la scène, design, artisanat, mode, arts visuels, photographie, architecture, tourisme culturel, jeux vidéo, édition et production de contenus créatifs pour les industries numériques.

Selon le Chef de fil Nguinambaye Ndoua Manassé, le PRICCAC, fait partie des 10 projets retenus suite au premier appel à proposition du « Programme ACP – EU Culture – Créer en Afrique centrale », porté par trois organisations de la société civile culturelle de la Sous – région Afrique centrale :
- le Réseau culturel et artistique pour la formation et la francophonie (RECAF) du Tchad ;
- le Collectif des experts et entrepreneurs culturels (CODEC) du Cameroun ;
- la Compagnie Masseka Théâtre de la République centrafricaine.
Au menu de ce projet : la création d’une plateforme numérique de formation, d’information, de partage d’expérience et de coopération autour des industries culturelles et créatives (ICC), la formation de 30 entrepreneurs et promoteurs sur les (ICC), 10 au Tchad, 10 au Cameroun et 10 en Centrafrique, le coaching des 30 entrepreneurs dans l’élaboration et la finalisation de leurs projets, l’appui à la réalisation d’un projet retenu dans chaque pays, soit trois projets dans la sous-région ; la création de trois réseaux nationaux et d’un réseau sous régional des ICC en Afrique centrale.
« Les formations proposées à destination des entrepreneurs et promoteurs culturels permettront non seulement de renforcer leurs compétences managériales, techniques en matière de création d’entreprises en prenant en compte l’environnement social, politique, économique et culturel pour permettre une meilleure adaptation au marché local régional et international. Cette approche est innovante dans une logique où elle met en avant les industries culturelles et créatives (ICC) qui sont porteuses de richesse et pourvoyeuses d’emploi », a déclaré le chef de fil.