ÉDUCATION – La rentrée administrative des écoles au Tchad est prévue pour ce 1er octobre. Mais, certains établissements sont jusqu’à présent envahis par les eaux de pluies. Les cours des autres sont bien herbeuses ou occupées par les sinistrés des inondations. La rentrée de ce 1er octobre, est-elle possible?

Ce matin, certains élèves, des classes intermédiaires, de la capitale et ceux des autres provinces du Tchad devraient reprendre les cours. Jusque-là, les cours de certains établissements publics ainsi que privés sont plein d’eau ou d’herbes. D’autres, sont toujours occupés par les sinistrés.

De l’école Bellevue dans le 6ème arrondissement en passant par chagoua Fdar et le Collège d’enseignement général d’Abena, tous deux dans la commune du 7ème arrondissement, le constat est le même. Dans la plupart de ces établissements sillonnés, c’est soit l’inondation qui témoigne sa présence soit les herbes qui sont au rendez-vous. L’on se pose alors la question de savoir si la rentrée sera possible dans ces écoles.

Même si les conditions ne permettent pas la reprise, les responsables de ces établissements, trouvent qu’ils n’ont pas le choix. C’est dans ce sens que Wahay Angèle directrice de l’école Bellevue affirme : « Les salles de classe qu’on a pu récupérer sont déjà disponibles. Sinon c’est la quantité d’eau qui nous empêche vraiment de désherber la cour. Nous avons essayé de récupérer la cour mais ça ne change rien. On va attendre une ou deux semaines pour voir si l’eau va tarir avant de désherber. Mais n’empêche que les cours reprennent » confie-t-elle.

De son côté, Moyalmbaye Frédéric, directeur de l’école chagoua Fdar A, estime que c’est possible de reprendre avec les cours même si les conditions ne le permettent pas. Par contre, il déplore l’insuffisance des infrastructures permettant à l’école de disperser les élèves dans le cadre de la lutte contre la Covid 19. Pourtant, c’est une école publique qui continent plusieurs élèves chaque année. A cet effet, « des dispositifs seront prises pour pallier à ce problème » promet le responsable de cette école.