Le nouveau programme politique du 14 août 2016, présenté ce jeudi 25 août 2016 par le chef du gouvernement Pahimi Padacké Albert a été adopté au palais de la Démocratie par 136 pour et 8 abstentions. Ce deuxième gouvernement Padacké est composé de 38 membres, dont huit femmes. C’est avec un programme politique « cohérent et ambitieux » que s’est présenté le PM pour obtenir la confiance des élus du peuple, conformément aux dispositions de l’article 97 de la Constitution.
Le programme politique de l’équipe Pahimi II est le miroitement des engagements contenus dans le projet de société du chef de l’État sur la base duquel il a été réélu au scrutin du 10 avril 2016.
Le Premier ministre indique que « le président de la République a dit aux Tchadiens ce qu’il fera s’il est réélu et son gouvernement traduira en actes concrets ce que le chef de l’État a promis dans le pacte d’honneur conclu avec ses compatriotes ».
Le chef du Gouvernement rappelle que, le président de la République s’est engagé à rendre le Tchad plus fort, plus solidaire et plus prospère durant les cinq années à venir. À cet effet, il rassure que son gouvernement s’oblige par son programme, à capitaliser sur les acquis, à entreprendre toutes les actions et à prendre toutes les initiatives, tendant à accroitre la vigueur des institutions, à renforcer la solidarité nationale, à sauvegarder la diversité sociale et culturelle et à assurer la prospérité de la Nation.
La vision 2030 et le plan quinquennal 2016-2020 en cours de finalisation constitueront les documents de référence de notre planification stratégique, traduisant les ambitions et engagements politiques souscrits par le président de la République annonce M. Pahimi Padacké Albert.
Après avoir déroulé les différentes actions à mener dans tous les secteurs vitaux contenus dans un document de 31 pages, entre autres la diplomatie, la sécurité, la politique, l’énergie, l’eau, la santé, l’emploi, l’éducation, le sport, la culture, la jeunesse, l’artisanat, le Premier ministre relève qu’en suivant la présentation de ce programme, une question pourrait légitimement traverser l’esprit de tout un chacun. Surtout comment mettre en œuvre l’ensemble de ces actions dans le contexte de raréfaction de ressources que vit le Tchad ? Pour le chef du gouvernement, il n’est un secret pour personne qu’à l’instar d’autres nations, le pays traverse l’une des pires crises financières de son histoire, en raison de la conjugaison d’une multitude de facteurs conjoncturels dont l’onde de choc est de portée mondiale.