EDUCATION – Après trois jours de perturbation et de heurts entre les élèves des deux grands établissements scolaires de la capitale, les cours sont suspendus à partir de ce jeudi 12 décembre 2019 jusqu’à nouvel ordre.

Les élèves du lycée Felix Eboué et ceux du lycée d’enseignement technique commercial ne s’apprécient pas.  « C’est juste quelques déserteurs qui empêchent les bons élèves de faire les cours », commente un enseignant à l’entrée du lycée Éboué. Réputés pour être de bons voisins, les deux établissements qui sont juste séparés par le goudron n’arrivent pas à cohabiter ces trois jours.

Devant le lycée Felix Éboué, les portes sont fermées, les surveillants demandent aux élèves de reprendre le chemin de la maison. Sur l’avenue Mobutu, en groupe ou individuellement, les élèves rebroussent chemin.

Les responsables des deux établissements n’arrivent pas à expliquer le problème mais nous apprenons des sources concordantes que les responsables du lycée d’enseignement technique commercial ne veulent que les élèves du lycée Felix Eboué viennent en visite chez leurs voisins.

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Les élèves du lycée Felix Éboué qui ont mal apprécié la décision décident d’empêcher aux élèves du LETCOM de traverser leurs établissements pour se rendre dans le leur. La mésentente née entre les élèves des deux établissements.  Depuis le lundi les cours sont perturbés, des heurts sont signalés, plusieurs filles, élèves du lycée commercial sont agressées par les élèves du lycée Félix Éboué.

Situer les responsabilités

Les deux responsables doivent conjuguer leurs efforts pour trouver une solution mais jusqu’à hier, ils ne se sont jamais concertés. Les deux établissements sont publics, il n’y a pas de concurrence. En plus, l’un est technique commercial et l’autre enseignement général et scientifique.

Les responsables de ces deux établissements doivent identifier les élèves instigateurs du problème. Beaucoup de gens ont constaté que ce sont des élèves à moto qui sillonnent les quartiers pour s’en prendre aux autres.  Il y a aussi un refuge des déserteurs juste derrière le lycée d’enseignement technique commercial, les élèves des deux établissements se retrouvent pour fumer pendant que leurs collègues sont dans les salles. 

L’heure n’est plus à la violence dans le milieu scolaire, les élèves inconscients de leurs avenirs doivent dégager et laisser place à l’avenir du pays. Les responsables des écoles doivent identifier les élèves qui viennent pour juste déranger. L’exclusion est prévue dans les règlements de toute école; il faut donc la mettre en application.