Depuis le début de la semaine, une commission mixte effectue un contrôle des véhicules dans la ville de N’Djamena. Des véhicules sans pièces afférentes circuleraient dans la ville. Un contrôle diversement apprécié par les habitants.

C’est devenu une coutume pour l’Etat. A l’approche de chaque de fin de l’année budgétaire, il cherche à planifier ses recettes, a indiqué Ousman Soudour, un conducteur au volant de sa voiture. « Les usagers qui ne sont pas encore en conformité vis-à-vis de la règle douanière doivent le faire », interpelle-t-il. Car selon lui, c’est avec cet argent que l’Etat pourra construire des routes, curer des caniveaux et autres. C’est lors de ces contrôles que la police se rend compte de qui est en règle et qui ne l’est pas, précise-t-il.

Pour Djibrine Oumar, un autre conducteur, n’est pas décidé au moment opportun. Ces contrôles créent des embouteillages voire des accidents dans la ville. « A l’approche des policiers, ceux qui ne sont pas en conformité paniquent et du coup, ils fuient », témoigne-t-il avant déclarer que ces contrôles doivent se faire en dehors de la ville.

Au volant de son taxi, Abdel-aziz se dit pas étonné par ces contrôles. « Nous sommes déjà habitués. A chaque sous poste nous payons 500 francs CFA et ou 1 000f CFA, sauf les dimanches ».

Pour rappel, une commission mixte composée des agents des douanes et ceux du ministère en charge de la défense a surpris en début de semaine, les usagers des véhicules à quatre roues au sujet du contrôle des dédouanements.