L’union générale des institutions de soutien de la langue arabe au Tchad informe lors d’un point de presse que la commission électorale nationale indépendante oublie les arabophones dans ces avis de recrutements. Le président de l’union Dr Hassaballah Mahadi Fadlah déclare avoir adressé une correspondance par voie d’huissier au président de la CENI. Dans cette lettre il est revendiqué la révision d’un avis de recrutement et de revenir au respect de la constitution du pays qui stipule que l’arabe et le français sont les deux langues de travail et d’accepter la participation des arabophones au recensement électoral et que les données soient saisies et remplies en deux langues officielles en application du bilinguisme. L’union générale des institutions de soutien à la langue arabe au Tchad lance un appel citoyen à tous les partis et les différentes forces politiques à déclarer explicitement leur position vis-à-vis de cette attitude contre la participation des arabophones au recensement électoral. L’union invite également la majorité présidentielle, car la position de la CENI est contraire à la politique du président de la république.