Le ministère des Finances et des Comptes publics a ouvert, le 09 mai, un atelier de promotion du secteur d’assurance au Tchad. C’est un atelier de quatre jours qui regroupe divers acteurs du marché d’assurance au Tchad.
Comment rendre performant le secteur de l’assurance et amener plus de tchadiens à assurer leurs biens ? C’est la question à laquelle cet atelier veut répondre. Son « objectif est d’identifier tous les maux qui minent le marché d’assurance tchadien et de proposer des solutions », annonce Mahamat Ibrahim Kossi, directeur national des assurances.
Selon le classement de la Conférence interafricain des marchés des assurances, le Tchad occupe l’avant dernier rang devant la Centrafrique, sur les quatorze pays, avec un chiffre d’affaires qui se situe autour de quinze milliards. Ce que regrette le ministère des Finances et des comptes publics, surtout que le Tchad fait partie des pays fondateurs de cette Conférence. Si le marché d’assurance reste moribond, c’est simplement « parce que beaucoup des tchadiens préfèrent s’assurer ailleurs dans les pays voisins », constate-t-il avec amertume.
En plus de cela, le directeur général de Saar Assurance, Fosso Diffo Evariste voit d’autres difficultés qui paralysent le secteur d’assurance au Tchad. Parmi ces difficultés, il cite le coût élevé des taxes d’assurance, les pesanteurs sociaux et bien d’autres.
Au regard de toutes ces difficultés qui rendent de plus en plus médiocre le fonctionnement du secteur d’assurance, le ministère des Finances et des Comptes publics appelle les participants à cet atelier à orienter surtout le débat autour des maux afin de proposer des solutions qui pourraient rendre performant le secteur. Au-delà de l’atelier, cette rencontre sera l’occasion de procéder à des états généraux du secteur d’assurance.