Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, l’Ong ACRA, en collaboration avec l’UNFPA, organise ce lundi 5 décembre, un atelier multi-acteurs d’échange et de partage des stratégies de protection et prévention des violences.

L’atelier multi-acteurs de partage des stratégies de prévention des violences basées sur le genre, initié par le projet « le défi de la crise oubliée au Tchad : les organisations de la société civile luttent contre les violences », s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre qui a démarré depuis le 25 novembre dernier.

Selon Dari Vecchi, coordinateur pays ACRA, c’est une occasion de créer des espaces de partage et de réseautage au profit des organisations de la société civile et les acteurs impliqués dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Aussi, de permettre de partager des recommandations pour la mise en place des stratégies encore plus efficaces pour la prévention de toutes violences basées sur le genre.

Pour l’ambassadeur de l’Union européenne au Tchad, Kurt Cornellis, la société civile au Tchad joue un rôle important pour faire entendre sa voix et pour la prévention des violences basées sur le genre et dans la promotion des droits des femmes et jeunes filles. « L’objectif est de partager et de capitaliser les bonnes pratiques expérimentées dans la mise en œuvre des stratégies et interventions concrètes pour la prévention des violences et la protection des victimes », a expliqué Kurt Cornellis.

Et l’ambassadeur de l’Union européenne au Tchad, de reconnaître ces dernières années, l’engagement du Tchad en faveur des femmes et que son institution est heureuse d’accompagner le Tchad, autant que possible, cet engagement auquel l’Union européenne est fondamentalement attachée. « Au sein de l’Union européenne, nous sommes convaincus que l’intégration du genre et que l’approche fondée sur les droits dans l’ensemble des politiques publiques relèvent d’une nécessité et qu’on ne peut développer un pays en laissant de côté plus de la moitié de la population car les femmes et les jeunes sont unanimement reconnus comme un facteur essentiel de développement », fait-il entendre.