Condamnés vendredi à la peine de mort par une cour criminelle spéciale, les 10 membres de Boko Haram ont été exécutés ce matin selon une source officielle qui a requit l’anonymat.
Au cours de ce procès rapide ouvert mercredi, les dix accusés avaient reconnu leur appartenance à Boko Haram et leur implication dans la série d’attentats kamikazes qui ont fait 67 morts (dont 10 kamikazes) et 182 blessés et d’importants dégâts matériels, entre le 15 juin et le 11 juillet 2015, à N’Djaména la capitale tchadienne.
Le Parlement tchadien avait adopté, fin juillet 2015, une loi qui réprime sévèrement les auteurs ou complices des actes de terrorisme.
Mais faute d’une loi spécifique au moment de la commission des faits et la loi ne disposant que pour l’avenir, le parquet n’avait pu retenir que les griefs d’association de malfaiteurs, d’assassinats, de destruction volontaire à l’aide de substances explosives, de faux et usage de faux, de détention illégale d’armes et de munitions de guerre, de détention et consommation de substances psychotropes et complicité.
Ils ont été fusillés ce matin dans un champ de tir situé aux alentours de N’Djamena selon la source.
Avec Xinhua