L’épidémie d’hépatite E, déclarée le 14 février dernier par le ministère tchadien de la Santé publique, continue de faire des ravages dans la région du Salamat, au sud-est du pays, a appris Xinhua de source sanitaire.

Le bilan s’élève à près de 1 200 cas enregistrés dont 15 décès, a précisé la source.

L’hépatite E, maladie qui se propage par voie féco-orale, sévit dans le district sanitaire de Salamat depuis septembre 2016 où les structures sanitaires et les pratiques d’hygiène sont faibles. Moins du tiers de la population de la région a accès à l’eau potable selon l’ONG locale ATPCS (Association pour l’assainissement total piloté par la communauté au Salamat).

Impliqué dans la réponse depuis septembre 2016, Médecins Sans Frontières (MSF) prend en charge les cas, sensibilise les communautés à l’hygiène et procède au traitement des sources d’eau et à la distribution des kits EHA (eau, hygiène et assainissement) dans la ville d’Am-Timan, le chef-lieu de la région.

L’ONG locale a lancé un appel aux autres partenaires pour reprendre les activités eau, hygiène et assainissement pour pouvoir se concentrer sur la réponse médicale. Mais la réponse actuelle à l’épidémie reste moins active à cause de l’insuffisance d’acteurs humanitaires dans la région du Salamat, particulièrement dans le secteur de l’eau, hygiène et assainissement.