Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation lance, ce 24 juin, une étude diagnostic de son département. Objectif, analyser les différents problèmes qui minent le secteur de l’Enseignement supérieur.
C’est par un atelier d’élaboration de la politique de développement que le ministère de l’Enseignement supérieur entend procéder au diagnostic de son département. L’étude va permettre de mettre en évidence les forces et les faiblesses du sous-secteur de l’enseignement supérieur en vue d’élaborer des stratégies appropriées de développement d’un système d’enseignement supérieur et de recherche ouvert et dynamique.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden de dire que “Si d’aventure les problèmes qui minent notre système de l’Enseignement supérieur sont mal diagnostiqués, mal compris et mal analysés, les stratégies issues d’un tel travail n’auront aucun effet positif sur le changement escompté.”
Le ministre cite lui même les problèmes de son département. “Les problèmes actuels de l’enseignement supérieur et de la recherche se rapportent entre autres à l’insuffisance quantitative et qualitative d’enseignants, à l’inadaptation des offres de formation au marché de l’emploi, à la massification des effectifs face à l’insuffisance des infrastructures et des équipements, à la faible valorisation de la recherche, à l’incapacité des œuvres universitaires de répondre de manière satisfaisante à la demande toujours croissante, à la faible capacité de gouvernance universitaire.”
Le sous secteur de l’enseignement supérieur s’est considérablement étendu (10 universités publiques, 6 instituts nationaux et 4 écoles normales supérieures), offrant ainsi aux jeunes tchadiens de possibilités d’accès rapide dans les universités, même si le chemin à parcourir est encore long.