Selon le syndicat des usines locales de transformation de polypropylène, depuis mois, les usines locales sont en arrêt travail à cause de l’exportation de polypropylène produit par la raffinerie de Djermaya.
Dans une note, le syndicat des usines locales de transformation de polypropylène attire l’attention du chef de l’Etat sur les difficultés qui entravent le bon fonctionnement de leurs structures. Cette difficulté repose essentiellement sur l’indisponibilité de la matière première.
Selon le syndicat, le polypropylène produit par la raffinerie de Djermaya est « massivement exportée vers des pays voisins. » Ce que le syndicat trouve incompréhensible. « Au lieu de prioriser les usines locales, les autorités en charge de la gestion des déchets pétroliers laissent exporter entièrement le polypropylène pour revenir en produits finis (nattes, bassins, gobelets et autres) ».
Pour le syndicat, cette pratique va à l’encontre de la politique entrepreneuriale que prônent les autorités de transition avec leur tête le Président Mahamat Idriss Déby. Pour y remédier, les transformateurs locaux appellent le chef de l’Etat à s’investir pour interdire l’exportation de cette matière première. Car, soutient le syndicat, « la raffinerie de Djermaya ne produit pas assez de polypropylène pour être à la fois consommé localement et exporté. »
« Nous sommes à bout de souffle. C’est avec pincement au cœur que nous avons licencié certains employés pour motif économique. Nous vous demandons de vous impliquer personnellement afin qu’une solution adéquate soit trouvée », implore le syndicat.