Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (Synecs) tient du 10-11 juin à N’Djamena, son 7e congrès ordinaire sous le thème “l’unité syndicale pour un enseignement supérieur de qualité ”. C’est le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr David Houdeingar Ngarimaden, qui a ouvert ces assises.

Après des moments de turbulence managériale qu’a traversés le Synecs, son congrès pour renouveler le bureau exécutif est attendu afin de relancer les activités.

Le président du comité d’organisation du Congrès, Dr Madjindaye Yambaidjé Florent, souligne que ce “ 7e congrès ordinaire du Synecs se doit de s’évertuer à relever plusieurs défis liés aux valeurs que cette corporation défend, notamment le défi de l’unité, le défi de la solidarité, le défi de la tolérance, le défi de la gouvernance, bref le défi de la paix et de la cohésion sociale.” Ces valeurs, selon le président du comité d’organisation, leurs aînés les ont portées et incarnées dans toutes leurs profondeurs au plus haut niveau.

Pendant deux jours, le 7e congrès s’articulera sur trois axes. Il s’agira des échanges autour de la question de la gouvernance syndicale, de la présentation des rapports moral et financier et du renouvellement du bureau exécutif national du Synecs.

Le ministre de l’Enseignement supérieur,de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden, ouvrant les assises, a salué le rôle combien important que joue le Synecs pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs en général, et en particulier pour la défense des intérêts moraux et matériels de ses membres que sont les enseignants du supérieur. “ Le Synecs est un interlocuteur incontournable et précieux des pouvoirs publics. Car, tout syndicat, loin d’être une instance d’opposition est une instance de proposition. Mais pour être crédible, tout syndicat doit œuvrer pour une cohésion dans ses rangs, centrer ses actions sur l’objet essentiel de sa lutte et surtout rompre avec les errements récurrents susceptibles de ternir son image ”, reconnaît de le patron de l’Enseignement supérieur.

Dr David Houdeingar Narimaden souhaite que les divisions au sein du bureau exécutif du synecs soient un mauvais souvenir à partir de ce congrès.

Ce sont plus de 155 enseignants -chercheurs et chercheurs qui prennent part à ce 7e congrès de leur syndicat national.