Ce 9 mars, la grève décidée par la plateforme syndicale revendicative est enclenchée pour huit jours renouvelable. A N’Djamena, la section SET (Syndicat des enseignants du Tchad) met en garde contre le non-respect de ce mot d’ordre.
L’administration publique tchadienne est paralysée par une grève enclenchée ce mardi 9 mars par la plateforme syndicale revendicative. Sauf service minimum dans les centres de santé et les hôpitaux. A N’Djamena, les écoles publiques ont fermé dès ce matin. Mais la section provinciale du Syndicat des enseignants du Tchad (SET/N’Djamena) se veut plus rassurante.
Dans un communiqué de presse, le bureau provincial du SET de N’Djamena appelle tous ses membres à observer strictement cette grève de la plateforme syndicale revendicative. Le bureau provincial de mettre en garde “tous ceux qui, sous prétexte de charger leurs téléphones, vont se glisser pour aller travailler”. Sans toutefois préciser la nature des sanctions encourues.
Soulignant “l’impérieux intérêt commun”, la section SET de N’Djamena invite ses militants à demeurer vigilants et soudés pour les actions futures. Par ailleurs, elle appelle les secrétaires généraux des sous-organes de rester en contact permanent avec le comité de suivi de grève, pour des conduites à tenir et de ne pas céder aux intimidations.