Après la manifestation des diplômés en instance d’intégration, le mercredi 14 avril, qui a occasionné une descente musclée des agents de force de l’ordre dans quelques établissements scolaires de N’Djamena, le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) exprime son mécontentement à travers un communiqué.


Dans ce communiqué rendu public ce 15 avril, le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena, dresse le bilan de la bavure policière à l’école Belle vue le 14 avril courant. Le SET parle d’une trentaine d’élèves victimes de cette barbarie policière.

Tout en condamnant avec dernière énergie cet énième acte de répression de la part du Groupement mobile d’intervention de la Police (GMIP), le SET tient à informer les autorités en charge de la Police que les établissements scolaires sont inviolables. Si cet acte se reproduit, le SET sera « contraint de fermer les portes des établissements pour une durée illimitée et tiendra pour seuls responsables les auteurs de cette bavure ».

Il faut le rappeler, en date du 14 avril, des diplômés en instance d’intégration ont manifesté devant le ministère de l’Education sis à Moursal dans le 6e arrondissement de N’Djamena. Les éléments du GMIP, la police anti-émeute, déployés pour disperser les manifestants les ont poursuivis jusqu’à dans les quartiers. C’est ainsi que des gaz lacrymogènes ont atterri dans l’école Belle vue alors que les élèves sont en plein cours.