Lors de la conférence de presse du 6 août à en prélude à la fête nationale, le président de la République est revenu sur la corruption au Tchad et sur le serment confessionnel des cadres de l’administration publique.

Pour le chef de l’Etat, Idriss Deby Itno, les Tchadiens ne sont pas des « cons ». C’est pour cela qu’ils ont voulu le serment confessionnel pour certaines fonctions lors du Forum National. « C’est le Forum national inclusif qui a décidé pour combattre ce phénomène [la corruption], il faut introduire ce serment confessionnel dans certains cas de gestion mais ce n’est pas tout le monde. Par exemple le gouvernement, on estime que les ministres sont responsables », déclare le président.

Idriss Deby Itno, insiste sur le fait que la corruption et le détournement de deniers publics ne soient pas un phénomène exclusivement tchadien. « La corruption n’est pas un phénomène propre au Tchad. Ça existe dans tous les pays, la corruption est mondiale. Vous entendez, au niveau des Nations Unies, de l’Union Africaine, prendre des résolutions et au niveau même des pays même qui ont décidé de faire l’état des lieux dans leur pays en terme de la bonne gouvernance », explique le président Deby. Il prend d’ailleurs l’exemple des journalistes qui prennent de l’argent pour critiquer et diffamer des gens pour illustrer la corruption.

Le chef de l’Etat, Idriss Deby Itno précise : « mon souci c’est de faire en sorte que ce phénomène de la corruption disparaisse ». Pour lui c’est un combat de longue haleine et le serment confessionnel est un outil qui pourrait aider à mener ce combat.