En ce début d’année, le président du Patronat de la Presse Tchadienne (PTT), Juda Allahondoum a présenté ses vœux à ses confrères journalistes et aux partenaires de la presse.

Dans sa lettre de vœux, le président du PPT revient sur les démêlés judiciaires qui ont conduit à son arrestation le 12 octobre 2017 et de l’impact que cela a eu sur le patronat. Juda Allahondoum se réjouit et remercie les membres et partenaires du patronat de la presse qui se sont mobilisés pour sa relaxation pour infraction non constituée. Il rappelle que d’autres journalistes membres du patronat ont été inquiétés dans l’exercice de leur métier. Mais, que ces épreuves ont revigoré les journalistes dans leur lutte, soutient-il.

Juda Allahondoum déplore le fait que les exactions contre les journalistes « puissent faire reculer le rang du Tchad dans le classement des organisations internationales en matière de préservation de la liberté de presse. ». Par ailleursle président du PPT relève que la situation financière a sévèrement touché la presse privée écrite et si elle perdure, beaucoup de journaux disparaitront de la scène médiatique.

Selon Juda Allahondoum, « l’aide à la presse du pouvoir public ne tombe pas ». Il interpelle à cette occasion le chef de l’Etat Idriss Déby Itno d’instruire ses services compétents pour qu’ils puissent payer tous les arriérés d’aide à la presse aux organes et de régulariser cette aide au titre de l’année qui commence.

Le président du patronat de la presse espère que cette année, il assistera à la naissance de plusieurs organes de presse, de radio et télévision, ce qui renforce l’épanouissement de la liberté de presse, et donc de la démocratie.