Deby promet améliorer la faible couverture sanitaire des Tchadiens
. C’est à l’occasion d’une rencontre, ce 20 février, au palais du 15, avec différentes couches de la population de N’Djaména.



Manque d’infrastructures, des équipements, de médicaments, retard dans le traitement des patients, mauvais accueil… sont autant d’épines dans le pied du système de santé au Tchad. Lors de l’échange de ce 20 février avec les N’Djaménois, le président Idriss Deby Itno, a mis sur la table la question de la santé. Il a annoncé de nouveaux projets relatifs à la couverture sanitaire tels que “la réalisation des nouveaux centres de santé dans les nouveaux quartiers périphériques en privilégiant la santé de la mère et de l’enfant. Dès cette année, la couverture de la santé universelle doit être mise en oeuvre à N’Djaména comme programme pilote“.



Au Tchad, les urgences sanitaires font partie des trois crises humanitaires auxquelles la population fait face a indiqué Ocha, le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations-unies, dans un rapport publié en septembre 2020.

Selon le rapport, le paludisme demeure la maladie qui tue le plus de personnes au Tchad : en 2020, 571 258 cas ont été confirmés avec 1 280 décès dans tout le pays.

A titre préventif, des actions seront menées contre cette maladie. “Une campagne sera lancée la semaine prochaine pour lutter contre le paludisme à N’Djaména”, a indiqué le président Idriss Deby Itno.

Une initiative qui, d’après le président, nécessite le soutien des autorités, associations des jeunes et toute la population de N’Djaména. Car, argumente-t-il, “il y a une nécessité absolue de construire pas seulement des centres de santé, des hôpitaux et écoles, mais vous n’avez pas de terrains. Les arrondissements, vous avez tous distribué, même les espaces réservés“.