Le pré-dialogue entre les autorités tchadiennes et les politico-militaires qui devait s’ouvrir initialement ce dimanche 27 février ne débutera finalement pas à la date prévue. En effet le porte-parole du gouvernement de transition Abderaman Koulamallah a annoncé sur les ondes de l’ONAMA un léger glissement dû à des contraintes d’ordre organisationnelles du pays hôte.

Le ministre tchadien impute ce décalage au pays hôte. D’abord sur une mésentente sur le nombre des participants, les deux parties ont pris leur temps pour accorder leurs violons. Sur le plan logistique, les invitations vont être incessamment envoyées aux participants et par la suite il faudra organiser leur acheminement à Doha. Il a rappelé que le Président du conseil militaire de transition a fait du caractère inclusif de ce pré-dialogue un point d’honneur. “Pour le Chef de l’Etat, il n’est pas question de laisser un seul tchadien sur le carreau“. Même si aucune date n’a été annoncée, Koulamallah a tenu a rassurer l’opinion que ce décalage n’aura aucune incidence sur la date fatidique du 10 mai pour la tenue du grand Dialogue national inclusif souverain.

Le pré-dialogue est un préalable posé par les politico-militaires pour leur participation au “Dialogue inclusif national” prévu le 10 mai. Le Dialogue national inclusif souverain devrait aboutir à terme à l’élaboration de nouveaux textes en vue d’élections “libres et démocratiques” ont fait savoir, à plusieurs occasions, aussi bien le Président de la Transition le général Mahamat Idriss Deby Itno que le Premier ministre de transition Pahimi Padacke Albert.

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La conduite des pourparlers avec les politico-militaires a été confiée à un Comité Technique Spécial (CTS) coiffé par l’ancien Président Goukouni Weddeye. Il compte dans ses rangs plusieurs personnalités tchadiennes, dont des anciens rebelles, des généraux, des ministres et d’autres personnalités ressources.