Lors d’un point de presse tenu ce vendredi, 1er mars, au sein de la Maison de la Femme, le personnel contractuel de ladite institution a annoncé une grève sèche et illimitée à compter de ce jour jusqu’à la satisfaction de ses revendications.
Selon le secrétaire général du syndicat des agents contractuels de la maison de la femme, Siguide Djimtoide, le personnel réclame l’annulation par écrit de la décision portant mise à pied du SG du syndicat ; l’application de la grille salariale selon le décret 1111/PR/PM/MFP/2011 portant fixation de la grille et le décret 256 de 2013 portant approbation de la grille salariale ainsi que l’article 63 de la convention collective portant classement par catégorie ; la déclaration du personnel à la CNPS et le versement des frais sociaux.
Pour le secrétaire général, c’est depuis juin 2023 qu’ils revendiquent ces différents points. « Le syndicat regrette le silence de l’administration de la MNF et celui du ministère de tutelle, et sera dans l’obligation dans un délai d’un mois de demander la démission de ladite administration si nos revendications ne sont pas prises en compte», avertit-il.
La maison nationale de la femme est selon lui, une institution de l’Etat qui a une autonomie de gestion et normalement doit travailler en respectant les lois de la République et non les lois des hommes et femmes qui pensent faire la pluie et le beau temps. « Très mal géré par les responsables directionnels en complicité avec le mutisme du ministère, le personnel contractuel n’est pas considéré comme fonctionnaire mais plutôt comme les personnes de basse classe par l’administration et quelques travailleurs de l’Etat», dénonce les agents.