Le parti Convention pour la démocratie et le fédéralisme (CDF) réagit à travers un communiqué de presse, par rapport à la grâce présidentielle accordée aux détenus et demande encore plus que cela.

C’est avec un sentiment partagé que la Convention pour la démocratie et le fédéralisme accueille la nouvelle de la grâce présidentielle accordée aux combattants du Fact et aux manifestants du 20 octobre.

Dans son communiqué de presse publié ce 29 mars, elle affirme que cette grâce présidentielle accordée aux détenus est un pas dans la bonne direction en ce qui concerne la réconciliation nationale.

En même temps, le parti déclare que cela ne doit pas occulter l’administration d’une véritable justice en faveur de toutes les victimes des manifestations du 20 octobre 2022, en prenant en compte l’enquête sérieuse de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Pour ce faire, le parti appelle, à travers son communiqué, les autorités à changer leur mode de gouvernance qui est fondé sur “l’arbitraire et l’amateurisme.”

Ainsi, le document propose une série d’actions à mettre en place pour prévenir des drames à l’avenir. Il s’agit de : faire des nominations et des recrutements en tenant compte de la diversité culturelle et socio-politique du Tchad ; mettre en place une administration électorale crédible en vue des scrutins à venir ; organiser un véritable référendum sur la forme de l’Etat en soumettant deux Constitutions au choix au peuple, conformément à l’esprit du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) et garantir l’indépendance de la justice. Car « mieux vaut prévenir que guérir », conclut le communiqué.