Dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Guibolo Fanga Mathieu, a tenu une rencontre d’échange avec les opérateurs économiques, ce jeudi 13 février. L’événement s’est déroulé au sein de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et d’Artisanat.

Cette rencontre a été l’occasion pour le ministre Guibolo Fanga Mathieu de rappeler à ces opérateurs économiques que, comme mesure concrète, au titre de la loi de finances en cours d’exercice, le gouvernement a accordé un certain nombre d’avantages en termes d’exonération des droits et taxes à l’importation des produits alimentaires. “Pas plus tard que le 5 février dernier, le ministre d’État, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale a pris un arrêté pour exonérer les droits et taxes à l’importation des produits alimentaires. Et donc, en réalité, le prix ne peut pas rester le même,” confie-t-il.

Selon lui, si un produit est vendu à Douala par exemple, puisque “nous n’avons pas de façade maritime”, et s’il est vendu à Douala à 1000 francs par exemple, il y a les frais de transport et autres qui entrent en jeu. “Il va falloir très sincèrement, pendant cette période de Ramadan, revoir les prix des produits puisque nous sommes à la veille du Ramadan. C’est d’ailleurs une période de pénitence où vous allez faire des dons,” sollicite-t-il.

S’il faut tenir compte de tous ces aspects de l’accompagnement du gouvernement en matière d’exonération, alors il leur demande très sincèrement de baisser le prix des produits alimentaires sur les marchés. “Vous pouvez le faire. Parce que honnêtement, s’il y a exonération d’un côté et que le prix grimpe de l’autre, je ne sais pas comment nous pouvons réussir notre politique en matière de commerce et d’industrie,” s’interroge-t-il.

Le ministre leur a indiqué que le gouvernement a pris des textes qui encadrent un peu leurs activités. Donc quiconque n’est pas en règle viole la loi et quiconque viole la loi s’expose à des sanctions. C’est pour leur dire que partant de cette exonération des droits et taxes à l’importation de produits alimentaires, il y a lieu de baisser les prix. “Vous allez donc faire cet effort pour que la baisse des prix soit visible. Parce qu’à la veille de chaque Ramadan, nous avons constaté qu’il y a eu une flambée des prix qui ne se justifie pas. Et c’est fait sciemment,”, partage-t-il.