Le chef du département de la Communication, Abdraman Koulamallah a haussé le ton face au préavis de grève lancé par le personnel de l’Agence tchadienne de presse et d’édition (ATPE). Dans une interview exclusive accordée à Tchadinfos le 12 mai, il estime que c’est une attitude peu “constructive pour la relance de notre département”.
Le mardi dernier les journalistes de l’Agence tchadienne de presse et d’édition (ATPE), ont menacé d’entrer en grève. Dans leur préavis de trois jours, ils réclament le paiement des arriérés des primes et indemnités de 2019 à 2020, les matériels ainsi que de meilleures conditions de travail. 24 heures après l’annonce du préavis, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement réagit.
“Je suis étonné par cette demande d’entrer en grève. Puisque la première direction que j’ai reçue c’est celle de l’ATPE”, s’exclame-t-il. Pour le ministre, lors de sa rencontre avec la direction de l’ATPE plusieurs promesses ont été faite. Parmi elles on peut énumérer la relance de l’agence, l’examen des problèmes liés aux indemnités et d’autres aspects. “Je suis en train de leur trouver un locale adapté et à ma grande surprise ils lancent un préavis de grève”, s’étonne Abdraman Koulamallah.
Une situation que le porte-parole du gouvernement apprécie peu. “Je pense qu’ils ont fait preuve de beaucoup de légèreté. Je n’accepte pas cela. Si on doit travailler, on doit travailler dans la transparence”, a-t-il haussé le ton.
Le préavis fait mention de trois jour francs : du 12 au 15 mai. Cet ultimatum, estime le ministre de la Communication, n’a pas sa place. “S’ils ont des arriérés on dialogue. Si le dialogue est rompu, on part en grève. Il n’y a jamais eu de dialogue. Ils auraient pu venir vers moi poser le problème au lieu de saisir la presse”, a-t-il indiqué. Pour lui, ce fait “n’est pas une attitude constructive pour la relance de notre département”.