Pour satisfaire les besoins en eau des réfugiés et personnes déplacées sur le sol tchadien, le ministère de l’eau et d’assainissement a signé une convention avec le Haut commissariat des Nations-Unies (HCR).

Le ministère de l’eau et d’assainissement a signé ce 17 janvier une convention avec le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR). Elle repose particulièrement sur les besoins primaires en faveur des réfugiés sur le territoire national tchadien.

En signant un partenariat, les deux parties s’entendent désormais à unir leurs efforts pour satisfaire les besoins d’eau, d’hygiène et d’assainissement des réfugiés, des déplacés
internes et des populations hôtes, par l’amélioration des conditions de vie et de santé de tous les bénéficiaires.

Un acte apprécié par le ministère en charge de l’eau et d’assainissement, Alio Abdoulaye Ibrahim. Ce dernier souhaite étendre ce partenariat dans d’autres domaines. « Nous osons espérer que le renforcement de cette collaboration s’étendra dans les divers domaines tels que la mobilisation des ressources, la gouvernance, la durabilité, le renforcement de capacité, le contrôle de la
qualité des interventions, l’appui institutionnel aux services centraux et déconcentrés pour ne citer que ceux-là ».

Pour la représentante pays du Haut commissariat des Nations-Unies (HCR), Laura Lo Castro, le HCR au Tchad depuis plus de 20 ans a pu construire plus de 300 forages d’eaux dans différents sites et camps des réfugiés mais les besoins sont encore immenses. « Pour les années à venir, le HCR a commencé à réfléchir et l’action humanitaire seule ne peut pas suffire. Cet accord est important non seulement pour formaliser la collaboration que nous avons mais pour travailler ensemble dans l’entretien des points d’eaux et la construction de nouveaux points ».

Le Tchad compte environ 578 842 réfugiés sur son territoire selon les données de l’agence des Nations-Unies en charge des réfugiés (HCR). Ils sont âgés entre 4 et 60 ans et occupent différents sites ou camps des réfugiés au Tchad. Ils sont venus de tous bords pour diverses raisons dont la plupart se résument aux conflits internes. Aux côtés des personnes réfugiées, le pays compte 1 066 444 personnes en déplacement forcé. Les demandeurs d’asile sont estimés au nombre de 4 762.