Publié le 23-01-2023

Le ministère de la Santé publique et de la prévention en collaboration avec l’UNICEF, forme ses délégués provinciaux sur l’interopérabilité entre le système de santé et les centres d’état civil pour l’enregistrement des naissances. 

Au Tchad l’enregistrement des naissances demeure faible. Selon la secrétaire d’Etat à la santé et à la prévention, Zénaba Bechir Moussa, ’’le Tchad est l’un des pays au monde qui a parmi les taux d’enregistrement des naissances les plus bas’’. D’après le résultat de l’enquête l’EDS-MICS 2014-2015, 88% des enfants de moins de cinq ne sont pas enregistrés à l’état civil.

Selon la secrétaire d’Etat à la santé et à la prévention, l’enregistrement des naissances dans le pays est freiné par plusieurs facteurs. Elle a cité le faible recours des populations aux formations sanitaires, l’ignorance des dispositions légales relatives à la déclaration des naissances à l’état civil ainsi que l’éloignement des services d’état civil.  

A l’heure actuelle, le gouvernement et ses partenaires ont installé à N’Djamena et Moundou cinq guichets uniques d’enregistrement des naissances. Selon le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance, plus de 2870 enfants ont été enregistrés via des numéros national d’identification (NNI). Pour améliorer le niveau d’enregistrement, le gouvernement dit avoir entrepris des actions. L’une d’elle est la mise en œuvre effective d’un mécanisme d’interopérabilité entre le système de santé et les centre d’état civil.