Une délégation du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale a visité quatre districts sanitaires de N’Djamena ce vendredi 7 octobre 2022. Elle s’assure de l’application du service minimum pendant cette période de grève du personnel soignant.
La délégation conduite par l’inspectrice Djafanou Fina a visité quatres districts sanitaires de N’Djamena. Ces districts sont le CNTS (Centre National de Transfusion Sanguine ), l’hôpital Sultan Cherif Kasser, le Centre national de traitement des Fistules et l’hôpital de l’amitié Tchad -Chine.
“Nous sommes déplacés en équipe c’est pour nous assurer de la fonctionnalité d’un service minimum pendant ce contexte de grève. Et là nous avions constaté effectivement qu’il y’a un service minimum qui est maintenu dans certains districts surtout au niveau de l’hôpital de l’amitié Tchad -Chine qui fonctionne pratiquement à 90%“, a indiqué l’inspectrice.
Elle poursuit qu’il est inadmissible de laisser mourir un malade à cause de la grève car selon l’inspectrice “la grève est un droit mais la population aussi à droit à la santé”. “Nous espérons que les démarches que le gouvernement est entrain de mener avec les syndicats pourront aboutir à une suite favorable et que les activités pourront réprendre et continuer de manière définitive “, a-t-elle espéré.
De son côté, le Directeur Général de l’hôpital de l’amitié Tchad -Chine, Dr Oumar Hamdan IGuemir, indique que dans sa structure, le personnel se donne pour soigner. “La grève est un droit mais nous sommes un service hospitalier. On doit quand même venir en aide à la population. Nous aujourd’hui au niveau de l’hôpital de l’amitié Tchad -Chine, il y a pas seulement le service minimum mais à 90% le service fonctionne sauf les opérations programmées “.